Déclaration sur le plan anti-tabac interfédéral

Le plan interfédéral anti-tabac est une énorme occasion manquée de réduire radicalement le nombre de fumeurs en Belgique en les encourageant aussi, s’ils n’arrêtent pas de fumer, à changer leurs comportements et à privilégier de meilleures alternatives à la cigarette. Paradoxalement, ce plan déroule le tapis rouge pour la cigarette traditionnelle car après tout, quel fumeur passerait à une meilleur alternative tel qu’un produit du tabac chauffé ou à une cigarette électronique s'il ne peut même pas être informé que ces produits présentent moins de risques que la cigarette ou s'il ne sait même pas que ces alternatives existent ? 

Alors que des pays comme le Royaume-Uni et la Suède ont introduit des politiques de lutte contre le tabagisme qui reconnaissent les avantages des alternatives sans fumée, et affichent aujourd'hui des taux de tabagisme nettement inférieurs à ceux de la Belgique, le plan belge ne fera que perpétuer les perceptions erronées et trompeuses au sujet des meilleures alternatives aux cigarettes et diminuera encore plus la probabilité que les fumeurs se tournent vers ces produits s’ils n’arrêtent pas.

L'objectif des autorités belges, à savoir 10 % de fumeurs ou moins d'ici 2028, est très ambitieux. Avec des mesures adaptées qui donnent un réel rôle aux alternatives, cela pourrait être réalisable, mais le plan interfédéral anti-tabac actuel rendent l’objectif totalement irréaliste.

Note aux rédacteurs, non destinée à être publiée

Philip Morris n’est pas membre de Cimabel ou de Fetabel, qui sont respectivement les fédérations des fabricants de cigarettes et de tabac à rouler. Dans notre combat pour un futur sans fumée, où nous voulons arrêter de commercialiser les cigarettes aussi rapidement que possible, nous ne partageons pas leurs mêmes priorités et points de vue. L’opinion de cimabel et de fetabel ne peut dès lors pas être considérée comme celle de Philip Morris Benelux.