Interdire les filtres de cigarettes : irréaliste, inefficace et contre-productive
Philip Morris juge irréaliste, inefficace et contre-productive la proposition du Conseil Supérieur de la Santé d’interdire les filtres de cigarettes :
- Irréaliste : la proposition serait contraire à la directive européenne sur les produits du tabac, qui établit un cadre réglementaire harmonisé pour les cigarettes dans l'ensemble de l'Union européenne et réglemente également les filtres à cet égard.
- Inefficace : l’interdiction des filtres dans un marché ouvert tel que l’UE faussera le marché intérieur et permettra aux organisations criminelles de fournir des cigarettes filtres aux fumeurs belges. Les recherches montrent qu’aujourd’hui déjà, 1 cigarette sur 5 consommée en Belgique n’a pas été achetée en Belgique. Souvent ces cigarettes ont par ailleurs été produites illégalement. Dans un cas comme dans l’autre elles génèrent donc pas de recettes d’accises pour le gouvernement.
- Contre-productif : malgré toutes les mesures de prévention et de sevrage, 24% des Belges fument encore – l’un des taux de tabagisme les plus élevés de tous les pays d’Europe occidentale. La proposition d'interdire les filtres sur les cigarettes est une nouvelle occasion manquée d'élaborer une législation qui encourage les fumeurs adultes à se tourner vers de meilleures alternatives sans fumée.
Au lieu de s’inspirer d’autres pays de l’UE où le nombre de fumeurs a fortement diminué, La Belgique continue de faire tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher les fumeurs de passer à de meilleures alternatives. Dans un pays comme la Suède, où des alternatives sans fumée sont disponibles depuis des décennies, les dernières données de santé publique montrent que de meilleures alternatives ont contribué à un taux de tabagisme historiquement bas de 5,6 %, soit quatre fois moins qu'en Belgique. Ces données montrent également que le nombre de personnes souffrant de maladies liées au tabagisme est nettement plus faible en Suède qu'en Belgique.
Philip Morris est convaincu que pour accélérer les progrès vers un avenir sans fumée, le gouvernement belge devrait se concentrer sur des politiques qui peuvent réellement réduire le tabagisme en mettant de meilleures alternatives, scientifiquement fondées, à la disposition des adultes qui, autrement, continueraient à fumer.
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